Disposer d’un site internet, c’est bien mais si celui-ci est référencé sur les moteurs de recherche, c’est évidemment encore mieux ! Or, on le sait, l’un des critères les plus important pour le référencement naturel et le positionnement d’un site internet dans les résultats est la vitesse de chargement des pages web.
Élément d’autant plus crucial car il impacte fortement l’expérience des utilisateurs avant même que ces derniers n’arrivent sur un site. C’est la première expérience que les internautes auront de votre site, avant même de voir la moindre image ou ligne de texte. Selon certaines études, 57% des personnes quitteraient un site internet si celui-ci met plus de 3 secondes à s’afficher. Et parmi ces dernières, 80% affirment qu’elles ne reviendront plus jamais sur le site après cette première visite ratée.
Si on analyse les éléments standards présents sur les pages web et le temps que ceux-ci mettent pour être complétement chargés, on constate facilement que les images occupent une place importante. Celles-ci alourdissent grandement le poids des sites. Afin d’améliorer globalement la vitesse de chargement des sites web mais pas que, les équipes de Google ont donc récemment (à vrai dire ce n’est pas si récent que ça mais cela a mis un peu de temps à se démocratiser) développé un nouveau format spécialement prévu pour le web : le WebP.
WebP : pourquoi utiliser ce format d’image sur un site internet ?
Comme mentionné ci-dessus, les images occupent en moyenne 60% du poids d’une page web. Il est par conséquent crucial de bien procéder à leur optimisation. Cette bonne pratique donne un signal positif aux algorithmes des moteurs de recherche comme Google.
C’est alors que le format WebP entre en jeu. Celui-ci permet notamment de réduire de manière conséquente le poids global des médias. En général, on observe une amélioration de 34% par rapport aux fichiers JPG et 50% pour les PNG. Vous pouvez aussi choisir le taux de compression des images, avec ou sans perte de qualité. La première option vous donnera la possibilité d’obtenir des images très légères mais qui n’auront pas forcément conservées leur qualité d’origine tandis que la deuxième solution est plus adaptée si vous souhaitez garder la qualité et les propriétés de vos photos. Cette dernière est par contre moins efficace en ce qui concerne l’optimisation.
De plus, plus besoin de mélanger les différents formats d’images. Le WebP gère en effet la notion de transparence (PNG) et également les animations (GIF). Il n’altère pas non plus la luminosité des clichés.
On pourrait alors se dire que le format WebP ne présente que des avantages. Pourtant, malgré plus d’une décennie d’existence, il peine vraiment à se démocratiser. Il reste encore trop peu utilisé aujourd’hui.
Comme vous pouvez le voir sur le slider ci-dessus, on voit très peu voir aucune différence entre la photo de la vue aérienne de New-york au format JPG à gauche et celle au format WebP à droite.
Quelles sont les limites de ce format ?
Tout d’abord, il faut savoir que plusieurs logiciels de création et d’édition d’images comme Photoshop pour ne citer que le plus connu ne reconnaissent pas de base ce format.
Le WebP a mis un certain temps avant d’être pris en compte par les principaux navigateurs web (notamment Firefox et Edge). Il n’est d’ailleurs toujours pas compatible avec Safari. Cela pose un véritable problème puisqu’il s’agit du deuxième navigateur le plus utilisé au monde en comptant les appareils mobiles.
Aussi, le plus célèbre des systèmes de gestion de contenu, WordPress, ne propose pas par défaut le WebP. Il est nécessaire d’avoir recours à une extension pour pouvoir l’utiliser. Toutes ces problématiques ne facilitent pas forcément la tâche.
Comment utiliser le format WebP sur un site internet ?
Chez from scratch_, nous sommes spécialisés sur WordPress et comme il s’agit de l’outil le plus utilisé pour la création de sites internet de nos jours, nous allons ici nous intéresser uniquement à ce système mais bien sûr, la démarche à suivre est différente en fonction de la solution choisie.
Sur WordPress donc, plusieurs modules permettent de convertir les médias au format WebP. Ici, nous utilisons fréquemment Imagify qui est un plugin français développé par les mêmes créateurs que la célèbre extension de cache WP Rocket. Ce module est très utile puisqu’il permet d’effectuer des optimisations de masse et de convertir toutes les images préalablement téléversées sur le site d’un coup sans devoir les reprendre une par une. Après l’installation et la configuration de l’extension, toutes les photos font l’objet d’une conversion automatique sans que vous ayez à vous en soucier. De plus, elle gère l’affichage ou non des clichés en WebP en fonction de la compatibilité de ce dernier avec les navigateurs utilisés par les internautes.
Il est vrai que le format WebP ne convient pas à toutes les situations. Il est par exemple préférable d’utiliser le format SVG pour les éléments vectoriels. Ce dernier est néanmoins en constante évolution et les limites rencontrées aujourd’hui ne seront pas forcément les mêmes que celles de demain. Il est clair qu’il faut désormais compter sur lui. C’est un grand allié pour améliorer le référencement naturel et l’expérience utilisateur de votre site web et nous vous conseillons fortement de l’utiliser dans la mesure du possible.
Vous souhaitez convertir vos images au format WebP sur votre site internet ?
N’hésitez pas à prendre contact avec nous.